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LA VILLE DE SAINTES HISTOIRE ( 6 )

La République : 1792-1799[modifier | modifier le code]

Peu après la chute de la royauté, une Convention est organisée. Jacques Garnier et Bernard des Jeuzines (futur membre du comité de sûreté générale) sont élus. Lorsque la Terreur est déclarée « à l'ordre du jour », une guillotine est installée sur l'actuelle esplanade du Maréchal-Foch48. Le comité de surveillance est cependant tiède, et limite son activité au strict minimum51. La principale personnalité saintaise de cette époque est André-Antoine Bernard, dit de Saintes, député à la Convention.

Après l’épuration qui suit le coup d’État du 9-Thermidor, la fin de la décennie reste agitée : la municipalité est destituée après le coup d'État du 18 fructidor an V (1797)52, et seules les armes empêchent les jacobins de remporter les élections suivantes, le 22 floréal an VI53. En 1799, les royalistes prennent l’offensive : ils posent des placards où ils exposent leurs opinions54, promettent la Saint-Barthélemy des patriotes (c’est-à-dire des partisans de la Révolution)55. C’est aussi à cette époque que l’École centrale départementale est créée (1795)56 et que la théophilanthropie se répand à Saintes57.

Le Consulat et l’Empire[modifier | modifier le code]

En 1802, la mise en place du Concordat entraîne une réorganisation des circonscriptions ecclésiastiques et fait perdre à Saintes son statut d'évêché. L'ancien diocèse de Saintes est rattaché à celui de La Rochelle58. Huit ans plus tard, la préfecture est transférée à La Rochelle ; Saintes conserve la cour d'assises

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